Rapport
Rapport d’etude de la plage d’Arta (3)
République de Djibouti
PROJET D’INSTALLATION D’UN QUAI D’AMARRAGE À LA PLAGE
D’ARTA
NOVEMBRE 2023
PROJET D’INSTALLATION D’UN QUAI D’AMARRAGE À LA PLAGE D’ARTA
COORDONNEES DES PROTAGONISTES EN LIEN AVEC LE PROJET
Voici les coordonnées des différents intervenants en lien avec le projet :
Maitre d’ouvrage : Conseil régional d’Arta
Monsieur Elmi Bouh Goudadeh
Fonction : Président du conseil régional
Bailleur
Expertise France
Appui à la décentralisation et aux initiatives locales (ADIL)
DECEMBER 2023
1. SITUATION DU SITE
La plage d’Arta est située à environ 20 min par bateau depuis la capitale. Grace à sa proximité de
ses sites aquatiques attrayant, la plage d’Arta accueille des bateaux de pêches et de nombreux
bateaux touristes chaque année. Depuis la création de la région d’Arta les activités de pèches
sont de plus en plus encouragées avec l’appui de la coopérative de pêche d’Arta, une pêcherie a
d’ailleurs été construite sur la plage.
La plage accueille actuellement en moyenne 13 embarcations des pêches, et ce nombre
augmenterait selon le responsable de la coopérative des pêches en raison de la construction sur la
plage d’une chambre froide et d’une nouvelle pêcherie.
Dans le but de contribuer à ce dynamisme et d’améliorer les conditions de travail des pêcheurs,
le conseil région d’Arta prévoit la construction d’un quai d’amarrage pour les pêcheurs. Ce quai
pour le débarcadère sera construit à côté de la pêcherie, et permettra également d’accueillir les
bateaux de tourisme visitant la plage.
Figure 1. Localisation de la plage d’Arta
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2. CONDITION NATURELLE DU SITE
2.1 NIVEAU DE L’EAU
En référence des cartographique Shom du port Djibouti, le niveau d’eau convertit en altitude
Orthométrique est comme suit :
Figure : Le niveau d’eau d’après en référence Orthométrique
1. altitude haute extrême : +0,80 m.
2. Altitude haut de conception (PHMA) : +0,54 m.
3. Altitude basse de conception (PBMA) : -2,68 m.
Figure 2. Image photo plage d’Arta pendant la marée basse, 2023
-2.50 m Niveau zéro hydrographique
+ 0.50 m
Niveau d’eau PHMA
+ 1.00 m Niveau d’eau extrême
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2.2 LA HOULE, LA VITESSE DES VENTS ET COURANT MARIN
Sans prise de mesures précises évaluant les conditions de houle au niveau de la plage (ADCP),
les premières constatations faites sur la plage indiquent des conditions assez mouvementées de la
mer en période de vents. Avec une orientation Est-Ouest ou Ouest-Est selon la variation des
saisons, les vagues peuvent atteindre de 0.50 à 1 m de hauteur.
En période d’été la vitesse du vent est de 20 à 40m/s en moyenne. On peut estimer vu la
configuration naturelle du relief de la plage que la vitesse du courant d’eau dans la zone de
l’ouvrage peut diminuer.
2.3 GEOLOGIE DU SITE
La lithologie du milieu se compose d’après l’observation de l’expert géologue de deux couches
distinctes, avec une épaisseur légèrement variable (+/-1m) d’un endroit à autre au niveau de la
plage jusqu’au tombant.
Le profil du sol qui a été retenu pour la base de conception est comme suit : Une couche de
graveleux de 1m d’épaisseur, reposant sur une couche d’affleurement basaltique d’épaisseur
importante.
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3. LEVE TOPOGRAPHIQUE ET BATHYMETRIQUE
1.1 LEVE TOPOGRAPHIQUE ET BATHYMETIQUE
Un levé topographique et bathymétrique ont été effectués sur environ 1 hectare de surfaces sur la
plage jusqu’au tombant allant à 150 mètres du rivage.
Levé sur le site du projet.
1.2 RESULTAT DU LEVE
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4. CONCEPTION DU QUAI ET DISPOSITION DU QUAI
Une proposition d’un quai de dimension réduite mais suffisamment solide et large pour permettre
l’amarrage et le déchargement de cargaison de barque de pêcheur est étudié dans le cadre de ce projet.
En raison de la lithologie de la formation du lit marin composé des affleurements basaltiques, rocheux, pas
de dépôt sableux ou sédimentaire les travaux de dragage seront difficiles à réaliser, cette situation
compliquerai aussi le choix des fondations profondes comme l’installation de pieux pour l’ancrage des
fondations des diffèrent structures.
Une première conception composée d’une jetée en digue d’accès de 25 m, d’une passerelle et d’un quai
flottant de 24 mètres de long maintenu par des corps-morts est projeté.
5.1 LA DIGUE D’ACCES
En raison de fortes marées une jetée en digue sera conçu pour atteindre des zone de profondeur de sécurité
avec un niveau d’eau d’au moins +1.50 m en période de marées extrêmes. Cette digue en remblai naturel,
et enrochement en bloc de 100 à 500 kg. La hauteur de digue devra être suffisamment élevée pour éviter le
franchissement de l’ouvrage par les vagues déferlantes. Les dimensions de la digue ont été déterminées en
fonction des caractéristiques (amplitude de la Houle).
5.2 LA PASSERELLE
La passerelle permettra de faire le pont entre la digue d’accès et la partie flottante du quai. Elle sera
construite en structure avec en assemblage des boulons acier inox, et d’un plancher en bois.
Avec une largeur de 1.50 m et d’environ 8 mètre de longueur.
5.3 QUAI FLOTTANT
La plateforme flottante sera composée essentiellement de flotteurs en Polyéthylène haute densité assemblé
profilés aluminium de qualité marine et le platelage sera réalisé en bois exotique imputrescible.
5.4 STRUCTURE DE FONDATION
La fondation sur pilotis
La plateforme flottante sera maintenue sur place par des blocs de corps-mort, malgré que la zone de
construction du quai soit exposée aux vagues. Le système d’ancrage avec des corps-morts est préférable au
type de fondation sur pilotis pour plusieurs raisons :
La réalisation de fondation profonde sur pilotis nécessiterait de technique de réalisation plus
complexe avec des couts très important.
La réalisation des ancrages sur corps-morts permettra la stabilité du quai flottant avec un nombre
de blocs d’ancrage pour supporter le mouvement du quai et des bateau en périodes agitées.
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6 VERIFICATION DE LA STABILITE DU QUAI
6.1 LES CHARGES
La structure du quai subit les conditions agitées de la mer dont le mouvement est la résultante
d’ondulations de diverses périodes et de courants généraux plus au moins uniformes. La structure doit
également résister au mouvement charges des bateaux amarrée sur le quai. On distingue des mouvements
ondulatoires, sous forme des efforts horizontaux (la houle) et vertical (poids propre) :
– La houle
La valeur de la charge de la houle est calculée par la force de la vague en fonction de la profondeur, On
peut évaluer la poussé horizontale et verticale due au mouvement de la houle à 300 kg/m2
sur la plage
d’Arta.
– Force d’amarrage :
En moyenne un nombre des 10 bateaux pourront être amarrés sur le quai, on estime que chaque bateau
applique un effort de traction pouvant atteindre 100 kg par nœud sur le taquet d’amarrage.
6.2 CHOIX D’ANCRAGE
Pour permettre un ancrage solide et même temps flexible, le système d’ancrage sur corps morts est adopté
dans le cadre de la réalisation du quai de la plage d’Arta. Le quai sera rattaché par de chaines lié à des
corps mort de 5 tonnes par bloc.
Pour supporter l’effort de traction des bateau et la houle, un nombre de 8 blocs de 5 tonnes maintiendront
le quai sur place.
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7 CARACTERISTIQUE TECHNIQUE GENERALES
7.1 CARACTERISTIQUES TECHNIQUES QUAI FLOTTANT
Longueur : 24 m composée de deux modules de 12 m chacun
Largeur : 2.5 m
Structure en aluminium 6061 T6 de qualité marine
Charge à supporter : 200 kg/m2
Franc bord : 0.40 m
Platelage : bois exotique imputrescible ou composite
Défense latérales : protection en plastique tout autour du ponton
Flotteur : en Polyéthylène haute densité
Ancrage : Blocs de béton arme en ciment marine (2,5T) maintenus par des Chaines en acier inoxydable.
Visserie : inox adapté à l’environnement marin
Système lumineux solaire
Structure
Les structures seront réalisées à partir de profilés aluminium du type 6061 T6 de qualité marine suivant la
norme NFA A02101. Elles seront constituées de profils de rive dont le poids ne pourra en aucun cas être
inférieur à 10 kg/m, type pêche.
Platelage
Le platelage sera réalisée en bois exotique imputrescible ou composite d’épaisseur minimum de 22mm. Il sera
rainuré pour être parfaitement antidérapant et sera fixé à la structure par rivets aluminium ou avec vis / boulons
en acier inoxydable.
Liaisons entre pontons
Le constructeur fournira un plan de détail avec les caractéristiques mécaniques et la résistance des liaisons
entre pontons qui sera soumis à l’agrément du Maitre d’ouvrage.
Les membrures d’extrémité de pontons seront dimensionnées pour les efforts demandés aux liaisons.
Les flotteurs
Les flotteurs seront en Polyéthylène haute densité, cellule fermée avec 15kgs / m3 EPS taux d’absorption d’eau
inférieur à 5%, résistant aux ultraviolets et à l’eau de mer, anti-UV. Ils seront monoblocs sans soudures ni
collage. L’épaisseur d’enveloppe des flotteurs devra être homogène. Ils seront résistants aux chocs. Ils devront
être de structure monobloc nervuré, sans jointure, ni couvercle rapporté, garantissant une étanchéité totale.
Les flotteurs devront être démontables afin de garantir le renouvellement en cas d’accident. 108 Section VII.
Spécifications techniques et plans
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CORPS-MORTS
Le montage des « pattes » (renforcées) de fixation des chaînes aux pontons doit respecter le plan des lignes
d’ancrage usuellement utilisé.
Les dispositifs de raccordement entre chaînes et pontons auront un diamètre supérieur à celui des chaînes.
Les corps-morts en place, d’un poids unitaire de 5 tonnes, sont en béton armé.
La description des fixations devra apparaître clairement dans l’offre.
Défenses latérales
Les pontons seront équipés sur tout leur périmètre de défenses en polyéthylène permettant l’absorption des
chocs. Elles assureront la protection des coques des bateaux lors des accostages. Elles doivent avoir une
excellente résistance à l’eau de mer, aux détergents, aux rayons UV, à la chaleur et au vieillissement. Coloris à
faire valider par la maîtrise d’ouvrage.
Dispositifs d’amarrage des navires
Les pontons seront équipés de taquets d’amarrage de capacité 2.5 T. Chaque poste d’amarrage comptera 5
taquets (soit trois points d’amarrage par bateau, dont un mutualisé entre les deux places).
Ces éléments seront disposés le long d’une glissière horizontale qui permettra leur réglage longitudinal sans
démontage.
7.2 CARACTERISTIQUES DES PASSERELLES
Les passerelles seront faites d’une structure en aluminium assembler avec des écrous et boulons en acier
inoxydable.
Le plancher sera en bois traite contre l’eau de mer et d’une épaisseur de 22mm.
Un garde-corps sera installé les passerelles d’une hauteur de 1,1 m.
Les passerelles seront fixées d’un côté au remblai et de l’autre cote avec un système de roue afin de glisser sur
le ponton selon la hauteur de la marée.
7.3 DIGUE D’ACCES AUX PONTONS
a) Matériaux du cœur
Le cœur est constitué de tout-venant de carrière insensible à l’eau et devra être mis en œuvre pendant les
périodes où la mer est calme étant donné le faible poids du matériau constitutif.
b) Couche de protection du cœur
La couche de protection du cœur est destinée à empêcher le lessivage des matériaux du cœur, elle sera
constituée de blocs de pierre dont le poids varie de 100 à 500 kg.
L’excavateur devra mettre en place le plus rapidement possible les pierres les plus grosses, de sorte que la
blocaille du cœur reste le moins possible exposée à l’action des vagues.
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8 MODE D’EXECUTION DES TRAVAUX
8.1 ORGANISATION DU CHANTIER
Il est précisé aux entreprises qu’il leur sera exigées un travail répondant en tous points aux
règles de l’art et qu’il ne sera accordé aucune plus-value pour obtenir ce résultat quel que soit
les difficultés rencontrées et les raisons invoquées.
CALENDRIER D’EXECUTION
L’Entrepreneur soumettra au Maitre d’œuvre un programme d’exécution tenant compte des
délais prévus au marché.
Il est important de respecter les périodes d’exécution imposées par le Maitre d’ouvrage et le
Maitre d’œuvre.
SIGNALISATION ET SECURITE
L’Entrepreneur devra respecter les normes en vigueur en matière de signalisation et de sécurité.
Les frais de fournitures et d’installation de panneaux de signalisation seront à la charge de
celui-ci.
En cas de non-respect de ces normes, le Maitre d’œuvre arrêtera le chantier immédiatement.
Ces jours d’arrêt rentreront en compte dans la comptabilisation du délai d’exécution et pourra
donc par conséquent entrainer des pénalités de retard.
L’entrepreneur prendra à son entière charge toutes les mesures de sécurité propres à prévenir
tout accident.
LEVES TOPOGRAPHIQUES ET BATHYMETRIQUES
L’Entrepreneur sera tenu d ‘effectuer à ses frais, en temps utile, et sous le contrôle du Maître
d’œuvre, les levés topographiques et bathymétriques, avant l’exécution des travaux.
L’Entrepreneur sera par ailleurs tenu d’exécuter les levés complémentaires jugés nécessaires
par le Maître d’œuvre au cours des travaux. Ces travaux seront exécutés en présence du Maître
d’œuvre. Tous les frais relatifs aux levés topographiques et bathymétriques complémentaires
seront à la charge de l’Entrepreneur.
Un plan de piquetage des ouvrages au 1/500e
comportant tous repérages utiles en x, y et z sera
fourni en 3 exemplaires par l’Entrepreneur.
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PIQUETAGE GENERAL
Le piquetage général sera réalisé par l’Entrepreneur et confirmé par le Maitre d’œuvre.
8.2 – MISE EN ŒUVRE DES PONTONS
Mise à l’eau des pontons et remorquage
Les pontons seront mis en œuvre par module de longueur 12 m (ou moins pour s’adapter aux
longueurs totales).
La méthodologie de construction et de mise à l’eau des pontons dépendent de la technique
retenue et reste sous l’entière responsabilité de l’Entrepreneur. Le site éventuel de stockage
des pontons en attente de mise à l’eau et de remorquage sera également sous l’entière
responsabilité de l’entrepreneur. Le remorquage sur site sera de l’entière responsabilité et se
fera dans le respect des règles de navigation en vigueur.
Nettoyage et protection des ouvrages
L’Entrepreneur a la responsabilité du nettoyage et de la protection des ouvrages réalisés par
ses soins jusqu’à la réception des travaux.
En ce concerne le nettoyage avant réception, l’Entrepreneur nettoiera le chantier compris dans
les limites d’emprise de tous les matériaux ou excédents. Les détritus de toute nature, ainsi que
les matériaux (granulats, etc.) n’ayant pas fait prise, seront emportés et valorisés aux frais de
l’Entreprise.
L’Entrepreneur est tenu d’intervenir pour la réparation des dégâts occasionnés lors des travaux
dans les plus brefs délais. Le Maitre d’œuvre se réserve le droit d’intervenir après mise en
demeure par ordre de service aux de l’Entrepreneur.
RECEPTION
Lorsque l’Entrepreneur estimera que les travaux sont terminés et une fois les essais de
surcharge réalisés et concluant, il pourra demander qu’il soit procéder aux opérations
préalables à la réception, il fournira au Maitre d’œuvre, à l’appui de sa demande :
Les plans et notices de la totalité des ouvrages, et les notes de calcul les justifiant,
Une notice d’exploitation et d’entretien,
Le tout établi en trois exemplaires,
Les plans en format dwg et pdf
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9 COUPE ET PLAN ANNEXE:
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- Projet d’installation de conduite d’eau a kourtimaley
1. CONTEXTE DU PROGRAMME ADIL ET JUSTIFICATION DU BESOIN
1.1. Contexte
Avec les précipitations médiocres n’atteignant que de l’ordre de 150 mm par an, Djibouti
n’est pas doté de cours d’eau permanents et tributaire de l’eau souterraine qui se trouve le
long d’oueds pour ses sources d’alimentation en eau potable. Pendant la saison sèche de
longue durée provoquant une baisse significative du niveau de l’eau de surface souterraine,
de nombreux puits tarissent et deviennent inexploitable pendant une période prolongée.
Quant à la qualité d’eau, l’eau souterraine contient une haute salinité dans certaines régions
due aux spécificités topographique et géologique, et donc inappropriée pour la
consommation humaine. De plus, la récurrence catastrophique de la grande sécheresse,
intensifiée notamment durant ces dernières années a entraîné une grave pénurie d’eau dans
tout le territoire national et le milieu rural, en particulier. La population nomade souffre
d’une perte grave du cheptel. On observe parfois des cas où des points d’eau existants
deviennent inopérationnels à cause de la baisse progressive annuelle du niveau d’eau. Il
devient de plus en plus difficile de s’assurer d’un bon accès à l’eau potable.
La région d’Arta affiche un taux de pauvreté compris entre 62% et 72%. Les populations
ciblées sont les populations rurales de la région. Le choix de La Localite Kourtimaley se
justifie par le niveau relativement élevé de pauvreté et le faible taux d’accès à une source
d’eau potable de bonne qualité (en moyenne 46%). La population vit essentiellement des
produits d’élevage (vente d’animaux) et des revenus du petit commerce des produits de
consommation en zone rurale ainsi que de l’emploi non qualifié et de l’appui financier des
membres de la famille installés en ville.
C’est dans ce contexte que le Conseil régional d’Arta veut lancer une étude de La conception
technique sur le projet de travaux d’assainissement à Kourtimaley (Prés du Petit Bara). Le
projet bénéficiera directement à 150 ménages, soit 3000 personnes.
Son objectif général est de permettre aux populations rurales de raccourcir la distance
parcourue pour s’approvisionner en eau potable (d’une distance allant jusqu’à 2 Km entre le
forage et les lieux habitation) et l’Amélioration durable des conditions de vie des populations
rurales. Plus spécifiquement, le projet a pour objectif d’améliorer le taux d’accès à l’eau
potable sur trois composantes :
Composante 1 : La conception technique sur le besoin en eau de la population
kourtimaley, le projet de travaux d’assainissement à Kourtimaley et un réservoir
d’eau pour le village.
Composante 2 : la réalisation des travaux d’assainissement à Kourtimaley (entre le
forage jusqu’à l’école primaire du kourtimaley).
Composante 3 : organisation et d’Appui à la comite de gestion du projet.
1.2. Justification du besoin
Cette activité se situe dans le cadre de la composante 2 et du résultat 2 : la bonne
gestion des ressources financières est assurée par les CR.
2. OBJECTIF
2.1.Objectifs général et spécifique
L’objectif général du projet est de contribuer à l’amélioration durable des conditions de vie
des populations rurales de la région d’Arta. La population totale ciblée est estimée à environ
3000 habitants.
Les objectifs spécifiques sont:
(i) améliorer le taux d’accès à l’eau potable et l’assainissement à travers la
réalisation des infrastructures de desserte en eau potable et d’assainissement;
(ii) (ii) renforcer les capacités des bénéficiaires.
2.2.Résultats à atteindre
L’étude conduira à la solution technique d’approvisionnement en eau potable et
d’assainissement entre le forage et l’école Primaire. Le projet permettra de mettre en place
un cadre amélioré pour la coordination efficace du secteur de l’eau et de l’assainissement, la
planification et la gestion des investissements accrus dans le secteur. Les capacités des
acteurs du secteur seront renforcées (usagers), et il est attendu également que la mise en
œuvre du programme, grâce aux investissements à mobiliser, améliore le taux d’accès à
l’eau potable et à l’assainissement en milieu rural et la satisfaction des besoins en eau
agricole et pastorale.
Les résultats à atteindre sont les suivants :
– La conception technique sur la réalisation du projet (système d’Assainissement et un
réservoir d’eau ; le besoins en eau)
– La construction d’un réservoir d’eau et son système assainissement.
– Les acteurs de la formation doivent maitriser les principes de gestion d’eau.
3. DESCRIPTION DE LA MISSION
3.1.Activités prévues
Les activités prévues pour la bonne réalisation du projet sont :
– Il devra préparer la conception technique tels-ques l’étude topographie, le Cahier de
charge technique sur l’installation la conduite d’eau et le réservoir de 50m3, le plan
technique, le rapport sur le besoin en eau du village et le devis quantitatif et estimatif.
– L’équipe technique du Conseil régional d’Arta sera en charge de l’élaboration du
dossier d’appel d’offre pour la procédure de passation du Marche.
3.2.Livrables attendus
– Un rapport d’étude sur le besoin en eau.
– Le Cahier de charge technique
– Le devis quantitatif et estimatif.
– Le plan technique
– l’étude topographie
3.3.Comité de suivi
Dans le cadre du projet d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu
rural (l’installation la conduite d’eau et le réservoir de 50m3) de régions d’Arta, il sera mis en
place un Comité de pilotage (CP). Ce comité présidé par le Secrétaire Général du MAPERH
comprend les représentants du Ministère de l’Economie et des Finances Chargé de
l’Industrie et de la Planification, du MAPERH, du Ministère de l’Energie et de l’Eau, du
Ministère de l’Urbanisme et des Préfets des régions. Afin d’assurer la synergie entre le Projet
d’Approvisionnement en eau potable et d’assainissement en milieu rural et des centres
secondaires des régions de Tadjourah, d’Arta et d’Ali Sabieh et cette étude, ce comité
assurera également le suivi des activités de l’étude, parallèlement à celles du projet.
3.4.Calendrier d’exécution
L’étude sera exécutée sur une période de trois semaines mois
les délais de revue des rapports des différentes phases et de validation sera pour une
semaine avant de passer sur la procédure de passation marche.